Pourquoi avoir initié une démarche RSE au sein des EHPAD Lasserre et Le Parc ?
Chloé Leblond : Tout est né de la dynamique liée aux projets d'établissements des deux structures. Dès le départ, nous voulions réfléchir à la fois à l’amélioration de la qualité de vie au travail (QVT) et à l’intégration d’une dynamique écoresponsable. La démarche RSE s’est imposée comme une évidence, car elle englobe ces deux dimensions essentielles à nos établissements.
Quels ont été vos premiers axes de travail ?
En 2021 et 2022, après la signature de nos projets d’établissements, nous avons concentré nos efforts sur la QVT, un enjeu majeur pour l’attractivité et la fidélisation de nos équipes. Nous avons rapidement signé un accord-cadre QVT avec l’ensemble des organisations syndicales, intégrant plusieurs mesures concrètes. Par exemple, nous avons installé des rails de transfert dans toutes les chambres. Grâce au soutien de l’ARS, nous proposerons aussi, d’ici à 2026, cinq logements accessibles pour nos infirmiers, à Issy-les-Moulineaux. Mais au-delà des équipements, nous avons également repensé notre organisation interne. Nous avons choisi de nous orienter vers un modèle plus horizontal, moins bureaucratique, en redonnant davantage de pouvoir décisionnel aux agents. Ce fonctionnement plus souple, plus agile, favorise l’engagement des professionnels et améliore leur satisfaction au travail.
Quelles actions avez-vous mises en place sur le plan environnemental ?
Dans la perspective de la réduction de 40 % de nos consommations énergétiques d’ici 2030, conformément à la loi Elan, nous avons engagé une réflexion approfondie sur ce sujet depuis un an et demi. Nous sommes ici épaulés par un Conseiller en transition énergétique et écologique en santé (CTEES), dont l’expertise nous aide à construire une stratégie sur le long terme. En attendant la mise en place de mesures structurelles, nous avons commencé par des actions du quotidien, comme le remplacement des bouteilles plastiques par des carafes et la lutte contre le gaspillage alimentaire. Ces petits changements contribuent déjà à une approche plus responsable.
Les résidents et leurs familles ont-ils été associés à ces réflexions ?
Bien sûr ! Ils ont été impliqués dès le départ, lors des groupes de travail sur nos projets d’établissements. L’impact des mesures environnementales, comme la possible réduction du chauffage à certains moments, nécessitait un dialogue transparent avec les résidents et leurs familles. Heureusement, nous avons reçu un accueil très positif. Les résidents se sont pleinement mobilisés autour de ces thématiques. Beaucoup nous ont même confié leur fierté de contribuer à un avenir plus durable pour leurs petits-enfants.
> Article paru dans Ehpadia #39, édition d’avril 2025, à lire ici
Chloé Leblond : Tout est né de la dynamique liée aux projets d'établissements des deux structures. Dès le départ, nous voulions réfléchir à la fois à l’amélioration de la qualité de vie au travail (QVT) et à l’intégration d’une dynamique écoresponsable. La démarche RSE s’est imposée comme une évidence, car elle englobe ces deux dimensions essentielles à nos établissements.
Quels ont été vos premiers axes de travail ?
En 2021 et 2022, après la signature de nos projets d’établissements, nous avons concentré nos efforts sur la QVT, un enjeu majeur pour l’attractivité et la fidélisation de nos équipes. Nous avons rapidement signé un accord-cadre QVT avec l’ensemble des organisations syndicales, intégrant plusieurs mesures concrètes. Par exemple, nous avons installé des rails de transfert dans toutes les chambres. Grâce au soutien de l’ARS, nous proposerons aussi, d’ici à 2026, cinq logements accessibles pour nos infirmiers, à Issy-les-Moulineaux. Mais au-delà des équipements, nous avons également repensé notre organisation interne. Nous avons choisi de nous orienter vers un modèle plus horizontal, moins bureaucratique, en redonnant davantage de pouvoir décisionnel aux agents. Ce fonctionnement plus souple, plus agile, favorise l’engagement des professionnels et améliore leur satisfaction au travail.
Quelles actions avez-vous mises en place sur le plan environnemental ?
Dans la perspective de la réduction de 40 % de nos consommations énergétiques d’ici 2030, conformément à la loi Elan, nous avons engagé une réflexion approfondie sur ce sujet depuis un an et demi. Nous sommes ici épaulés par un Conseiller en transition énergétique et écologique en santé (CTEES), dont l’expertise nous aide à construire une stratégie sur le long terme. En attendant la mise en place de mesures structurelles, nous avons commencé par des actions du quotidien, comme le remplacement des bouteilles plastiques par des carafes et la lutte contre le gaspillage alimentaire. Ces petits changements contribuent déjà à une approche plus responsable.
Les résidents et leurs familles ont-ils été associés à ces réflexions ?
Bien sûr ! Ils ont été impliqués dès le départ, lors des groupes de travail sur nos projets d’établissements. L’impact des mesures environnementales, comme la possible réduction du chauffage à certains moments, nécessitait un dialogue transparent avec les résidents et leurs familles. Heureusement, nous avons reçu un accueil très positif. Les résidents se sont pleinement mobilisés autour de ces thématiques. Beaucoup nous ont même confié leur fierté de contribuer à un avenir plus durable pour leurs petits-enfants.
> Article paru dans Ehpadia #39, édition d’avril 2025, à lire ici
Maëlig Le Bayon, directeur de la CNSA